L'énergie des courants

L'énergie hydrolienne

L'hydrolien est une sorte de contrepartie sous-marine de l'éolien, basé sur des hélices sous-marines placées dans le lit des courants de marée. Comme pour l'éolienne, une hélice entraîne un alternateur, pour une puissance unitaire similaire à l'éolien, de quelques centaines de kW à quelques MW par unité. Il s'agit d'une énergie propre, prévisible et inépuisable.

Les hydroliennes fonctionnant avec les courants de marée, on les retrouve près des côtes. Ceci limite les coûts d'installation et de maintenance, mais peut gêner d'autres activités côtières (pèche, plaisance, trafic maritime...). C'est autour de la Grande-Bretagne que l'on rencontre les courants sous-marins les plus forts. La France constitue le second potentiel européen pour l'hydrolien. Les hydroliennes nécessitent de courants latéraux d'au moins deux mètres / seconde, ce qui est le cas de la plupart des côtes bretonnes et normandes.

L'hydrolien bénéficie d'une forte prévisibilité des courants de marée, au contraire des éoliennes, et leur facteur de charge atteint 50 %, contre 15 à 20 % pour l'éolien. Surtout, la marée étant une onde, il suffit d'implanter des hydroliennes espacées d'un quart de période (environ trois heures de marée) pour obtenir une production garantie en permanence.

Les autres forme d'énergies des courants

L’énergie hydrolienne récupérable au large des côtes n'est pas la seule envisagée. L’énergie cinétique des courants en rivière ou en mer pourrait être utilisée pour produire de l'électricité par de petites turbines verticales empilées sur un même axe pour former une tour allant jusqu'à la surface de l'eau, et tournant autour de leur axe vertical, de manière perpendiculaire à l’écoulement de l’eau.